Souffrance : Comment la surmonter
La souffrance est un feedback de la vie
L’histoire de Bouddha, qui vécu dans l’ignorance des cruautés de la vie est un bon exemple du pouvoir de la souffrance sur notre existence. Un jour alors qu’il sortit de son palais, il découvrit la misère humaine, qui le poussa à une profonde crise existentielle.
Il reprocha l’absurdité de sa propre vie à son père et à la société. Après avoir renoncé à son statut de prince, il connut la souffrance, la maladie et la déchéance. Cette vie de souffrance ne lui apporta cependant rien sur la révélation transcendantale qu’il avait tant espérée au départ, la finalité ultime du monde. Il comprit simplement que l’existence humaine est un enchaînement de souffrance et c’est tout.
Les riches souffrent d’être riches, les pauvres de leur pauvreté, les personnes sans famille de ne pas en avoir, et celles qui en ont une souffrent à cause d’elle. Les gens en quête de matériel souffrent de ne jamais en voir assez et ceux qui y renoncent souffrent d’y renoncer.
Bien que les divers types de souffrance ne se valent pas, il est utile d’en arriver à cette conclusion : la souffrance et la perte sont inévitables, il est vain d’essayer d’y résister. C’est la vie !
On souffre parce que la souffrance a une fonction biologique : elle nous motive à bouger et à survivre. La souffrance est l’outil le plus efficace pour nous botter les fesses. Un feedback pour nous rappeler nos limites et nous appeler à plus de vigilance la prochaine fois. Il n’est donc pas toujours bon d’éviter la souffrance. Il nous faut souffrir juste ce qu’il faut.
De plus, le cerveau ne distingue pas douleur physique et psychique. Nous serons confrontés aux deux, à un moment ou à un autre. N’attendons donc pas une vie sans problème, mais cherchons simplement à nous attaquer à de bons problèmes de la meilleure façon possible.
On résout par exemple des soucis de santé en faisant du sport. Or ce dernier est une souffrance en soi, mais bénéfique. On troc donc un problème contre un autre. C’est cela la vie !
Vous devez accepter vos échecs pour mieux réussir
Dès l’école on nous a appris que l’échec était une mauvaise chose. Avoir la note la plus base de votre classe faisait de vous l’étudiant le moins doué. De même, les médias nous abreuvent de succès à la télévision ou sur internet, sans parler des temps difficiles qui les ont accompagnés.
Et si pour réussir, vous deviez accepter l’échec comme une opportunité ? Et si la souffrance, même subit lors d’une guerre, pouvait nous faire voir le monde d’une tout autre façon ? Avec beaucoup plus d’amour et d’empathie par exemple.
Selon le psychologue polonais Kazimierz Dabrowski, qui a mené des recherches sur des survivants de la seconde guerre mondiale, la souffrance peut nous amener à nous dépasser émotionnellement. De la même manière que l’exercice physique entraîne nos muscles, la souffrance peut nous faire grandir de façon considérable, quand on sait l’accepter comme faisant partie du processus de la vie.
Si vous avez du mal à faire face à une situation, alors travaillez dessus sans vous relâcher. Vous finirez, à force d’essais, à trouver une solution adéquate ou déciderez de pivoter vers une autre direction. Il ne doit pas y avoir de place pour le regret ou la peur d’essayer. La meilleur façon de valider vos idées est d’essayer.
Tandis que la peur d’échouer nous paralyse, l’action pousse à l’inspiration, qui va faire naître en nous de la motivation. Faites le premier pas et le reste s’enchaînera.