Le quadrant du cashflow est le troisième livre écrit par Robert T. Kiyosaki et la suite logique de son deuxième ouvrage « Père Riche Père Pauvre ».
Dans sa quête d’indépendance financière, l’auteur est passé par des moments souvent très difficiles. Il parle notamment d’un moment de sa vie où il a dû vivre, son épouse et lui-même dans sa voiture, avant d’être hébergé quelque temps par une amie proche. En toute bienveillance, son entourage lui a recommandé de trouver un emploi et de faire en quelque sorte comme tout le monde. Ce que l’auteur ne fit pas, souhaitant se créer sa propre sécurité financière. Il ne voulait pas passer sa vie à travailler pour gagner de l’argent. Il recherchait plutôt la liberté financière en faisant travailler pour lui.
Son livre, le Cadran du Cashflow est une synthèse de ce qu’il a appris tout au long de cette période et par la suite. On découvre dans ce best-seller tout un ensemble de stratégies pour devenir libre financièrement et vivre une vie qui nous corresponde.
Dans résumé vous découvrirez que :
Vous devez trouver quel est votre but dans la vie
Que tous les cadrans peuvent participer à votre bonheur
Que pour devenir riche et libre financièrement, la création d’entreprise et l’investissement sont les voies les plus rapides
Chapitre 1 - Trouver le but de votre vie
On vous a sûrement déjà posé cette question : Que veux-tu faire dans la vie quand tu seras grand ? Pour l’auteur la réponse la plus adéquate à cette question se trouve dans un adage d’origine vietnamien « Tichy Nath Hahn » qui peut se traduire de la manière suivante : La voie est le but.
Autrement dit, trouver sa voie, c’est découvrir la véritable raison de votre existence, votre mission sur terre en quelque sorte.
De nombreuses personnes espèrent trouver le but de leur vie en allant à l’école. Cependant, de plus en plus de gens se retrouvent frustrés plusieurs années après leur diplôme, quand ils n’ont pas tout simplement abandonné en cours de route. Vous connaissez peut-être des gens qui gagnent ou non énormément d’argent, mais détestent leur travail. De plus en plus de cadres abandonnent les grandes villes pour se lancer dans des activités artisanales.
La voie classique de l’école traditionnelle ne vous donnera jamais toutes les clés pour trouver un but à votre existence, surtout si votre scolarité vous est imposée par votre entourage. La plupart des gens considèrent que vous devez dans l’ordre : faire des études, de préférence jusqu’à l’université, puis trouver un travail en CDI. C’est seulement à cette condition que vous trouverez votre voie et au passage le bonheur. L’auteur est lui convaincu qu’il existe d’autres moyens d’y parvenir et propose de le suivre dans son propre parcours et, pourquoi pas, trouver l’inspiration.
Robert Kiyosaki a souvent dû faire confiance à son intuition, cette voix intérieure qui lui chuchotait les actions qu’ils devaient entreprendre. Ainsi, lorsque son «père pauvre» lui suggéra de retourner à l’école et travailler dans la fonction publique, l’auteur, qui rentrait de guerre, se dit en lui-même qu’il n’en était pas question. Au plus profond de lui-même ce n’était pas le chemin qu’il voulait emprunter.
Alors qu’il rêvait d’imiter son «père riche», il choisit sur les conseils d’un ami de s’inscrire à un cours de développement personnel. Celui-ci allait lui permettre de mieux se connaître. Le premier week-end, son professeur dessina un diagramme sur un tableau. Celui indiquait les quatre caractéristiques d’un être humain, à savoir : Le Physique, Le Mental, L’émotionnel et Le spirituel.
«Pour devenir un être humain entier, vous devez vous plier à un apprentissage physique, mental, émotionnel et spirituel».
C’est en travaillant sur tous ces aspects, que vous pourrez avoir le courage d’avancer, de faire des erreurs et vivre passionnément. C’est en vous connaissant profondément, et non superficiellement, que vous parviendrez à découvrir ce que vous voulez vraiment dans la vie. Vous découvrirez également ce que vous ne voulez pas. Vous commencerez progressivement à vous éloigner de tout ce qui serait susceptible d’affecter votre mental, vos émotions, qui eux-mêmes peuvent affecter votre être physique. Vous trouverez enfin le cadran qui vous correspond vraiment.
Chapitre 2 - Le cadran du Cashflow
Dans son livre, Robert Kiyosaki introduit son Cadran du Cashflow, moyen selon lui d’atteindre la liberté financière. Chacun de nous se situe dans au moins l’un d’entre eux :
E : pour employé. Vous avez un emploi ;
P : pour propriétaire d'une grande entreprise. Vous créez des emplois ;
T : pour travailleur indépendant. Vous vous êtes créé votre emploi ;
I : pour investisseur. Vous faites créer des emplois.
C’est la source principale de nos revenus qui détermine à quel cadran nous appartenons.
Le système scolaire nous prépare essentiellement à demeurer dans le premier cadran, celui du salariat. Les autres sont souvent présentés comme trop risqués ou moralement incorrects. C’est pour cela qu’il nous faut développer autre chose que notre intellect, pour trouver au plus profond de nous-même le courage de poser des actes différents du plus grand nombre et avancer à contre-courant.
Robert Kiyosaki raconte l’histoire d’un de ses amis rencontré à l’armée. Celui-ci compris très vite qu’il ne souhaitait pas passer sa vie dans la marine et décrocha un diplôme d’avocat. Par la suite, il parvint à intégrer un cabinet privé.
Travaillant dur, il ne tarda pas à devenir amère et à détester son travail. Lorsque Robert Kiyosaki lui demanda pourquoi il ne faisait pas autre chose de sa vie, son ami lui répondit qu’il ne le pouvait pas. Il devait, en effet, assurer un avenir à son fils aîné qui allait entrer à l’université. Au tout début de la cinquantaine, son ami succomba à une crise cardiaque.
Pour l’auteur, si tous les salariés ne détestent pas leur travail, beaucoup ignorent l’existence d’autres cadres que celui du salariat. Ils vont alors faire de nouvelles études, ou demander une augmentation de salaire, passant à côté d’autres buts dans la vie.
En 1985, alors que Robert Kiyosaki et son épouse Kim se retrouvent sans le sou et hébergés par une amie, la première question que leur posaient les membres de leur famille était : «Pourquoi ne trouvez-vous pas un emploi ?». Refusant de succomber à ce choix de la facilité, ils persévèrent sur la voie menant à leur but ultime. Quatre ans plus tard, et alors qu’ils étaient criblés de dettes, ils passèrent du statut de sans-abris à celui de riches. Comment ? En se concentrant sur les cadrans qui les intéressaient le plus.
Il n y a rien de mal en soi à être un salarié, tout comme le salariat n’est pas la seule voie possible. Tout ce qui compte est que vous parveniez à trouver votre chemin de vie, celui qui vous rendra heureux au quotidien. Pour Robert Kiyosaki et son père riche avant lui, ce qui comptait était de pouvoir profiter de moments de qualités avec les personnes qui comptaient le plus pour eux. Ils ne voulaient pour rien au monde finir enfermés dans une boîte qui leur aurait fait perdre santé et goût de la vie.
Chacun est libre de choisir le cadran qui lui correspond le mieux. Cependant pour l’auteur, les cadrans P (patron d’entreprise) et I (investisseur) sont ceux qui offrent les meilleures possibilités pour atteindre la prospérité et la liberté financière, comme nous le verrons dans la suite de ce résumé.
Chapitre 3 - Le cadran E ou celui du salariat
Une personne évoluant dans le cadran E recherche principalement la sécurité d’un emploi plus ou moins bien rémunéré, avec au passage quelques avantages sociaux.
Pour Robert Kiyosaki, la peur de ceux qui font le choix de ce cadran peut être source de frustration. En effet, ils n'oseraient pas demander une augmentation, ou pire, démissionner, de peur de se retrouver dans une situation d’incertitude. C’est parce qu’ils ne veulent pas vivre dans la peur qu’ils s’efforcent de conserver leur contrat de travail, gage, selon eux, de sécurité. Celui-ci stipule en effet que leur employeur doit, en principe, leur verser un salaire tous les mois, en contrepartie de l’accomplissement de certaines tâches, sur une durée déterminée.
Si beaucoup de gens demeurent dans ce cadran pour des raisons purement économiques, d’autres le font par habitude ou par peur du regard des autres. Il est souvent difficile, lorsque l’on a grandi dans un milieu où le salariat est roi, de faire autre chose de sa vie.
«Beaucoup de gens recherchent la sécurité de l’emploi, car c’est ce qu’on leur a appris à rechercher, à l’école comme à la maison ».
Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait croire, le cadran E n’est pas exempt de tout danger. Si vous êtes salarié, rien ne dit que votre patron ne décidera pas un jour de fermer boutique et au passage vous mettre au chômage technique. Vous pouvez aussi être licencié pour faute grave ou simplement parce que vous manquez d’expérience.
En travaillant pour une entreprise vous vous rendez dépendant de celle-ci. Vous n’avez donc pas totalement le contrôle de votre vie. Vos vacances sont limitées et n’avez droit au congés que dans une période bien précise et validée par votre employeur.
Ce que vous estimiez être une sécurité peut vite se transformer en prison, surtout si vous subissez en plus du harcèlement dans votre lieu de travail. Si la tentation vous venait à démissionner et faire autre chose, la peur et vos factures vous rappelleraient très vite à l’ordre. Car la plupart du temps, le même système qui encourage à faire des études et à trouver un emploi, vous encouragera également à prendre des crédits pour acheter une nouvelle voiture ou faire construire votre résidence principale. Après la maison, il faudra aussi s’occuper des meubles, des jouets pour les enfants, sans oublier les impôts locaux (taxes foncière et d’habitation).
Chapitre 4 - Le cadran T pour travailleur indépendant
Les personnes de ce cadran recherchent plus de souplesse dans leur temps de travail et choisissent librement leur activité. Ils définissent leur taux horaire ou le pourcentage de leur commission. Robert Kiyosaki appelle ce groupe les «autogestionnaires».
Dans ce groupe on retrouve des professionnels du monde libérale comme les médecins ou les avocats, ou des artisans comme les maçons ou les plombiers.
Alors qu’un employé réagit à la peur de manquer de ressources financières en cherchant la sécurité de l’emploi, un travailleur indépendant réagit différemment. Celui-ci préfère travailler dur, souvent sans compter ses heures. L’effort ne lui fait pas peur en général, tant qu’il est libre de gérer son temps comme bon lui semble.
Un travailleur indépendant n’a souvent pas d’autres choix que de bien faire son travail, car celui-ci a un impact direct sur sa réputation et donc sa rémunération. Quand on a des problèmes de santé, on espère avoir affaire à quelqu’un de compétent en prenant connaissance de sa réputation sur internet ou via le bouche à oreille.
Les meilleurs chirurgiens peuvent ainsi gagner plusieurs centaines de milliers d’euros par an, voire beaucoup plus en fonction de leur réputation. Plus ils ont de clients satisfaits, et mieux leur chiffre d'affaires se porte.
Un indépendant est donc, d’une certaine façon, dépendant de sa clientèle. Sans aucune personne pour le rémunérer, et à moins d’avoir une bonne assurance, il risquerait de fermer boutique. Il doit donc répondre constamment aux sollicitations de ceux qui ont besoin de ses services. Le client est roi.
Si dans ce cadran on gagne beaucoup plus en liberté comparé au cadran E, on est souvent amené à travailler beaucoup plus. Cela est encore plus vrai lorsque la concurrence est importante, car il faut alors pouvoir capter suffisamment de clients pour vivre de son affaire.
Chapitre 5 - Le cadran P pour patron d’entreprise
Les patrons d’entreprises sont complètement à l’opposé des cadrans E et T. Le véritable patron aime déléguer du travail à ses employés pour se concentrer dans l'administration de son entreprise. Sa devise est : «Pourquoi le faire soi-même quand on peut embaucher quelqu’un pour le faire à notre place, et le faire mieux ?».
On retrouve dans cette catégorie des personnes comme Henry Ford, industriel de la première moitié du xxe siècle et le fondateur du constructeur automobile Ford. D’après la légende, un groupe d’intellectuels l’accusèrent d’être un parfait incompétent. Celui-ci réagit en leur demandant de lui poser n’importe quelle question et il y répondrait. Alors que ses détracteurs enchaînaient les questions, aussi complexes les unes que les autres, Henry Ford écoutait. Une fois les questions posées, il prit son téléphone et contacta chacun de ses meilleurs employés. Ceux-ci lui donnèrent toutes les réponses dont il avait besoin. Il déclara ensuite qu’il préférait embaucher des personnes brillantes pour pouvoir de choses qu’il lui tienne plus à cœur.
Un patron doit faire preuve de leadership et avoir un certain sens des affaires. Il n’est pas nécessaire qu’ils sachent tout sur tout, mais doit bien s’entourer en embauchant des talents : «Le leadership, disait père riche, est la capacité d’aller chercher ce qu’il y a de meilleurs chez les gens».
Un patron dont l’entreprise est florissante jouit non seulement de la sécurité financière tant recherchée par les personnes du cadran E, mais aussi de la liberté d’action prisée par les travailleurs indépendants du cadran T. De nombreuses personnes, en voulant atteindre le cadran P du chef d’entreprise, se retrouvent, sans le savoir, dans celui du travailleur indépendant. Si l’un ou l’autre de ces cadrans a ses avantages et ses inconvénients, être patron de sa propre entreprise vous permet plus rapidement d’atteindre la santé financière.
De plus, contrairement aux travailleurs indépendants, les patrons d’entreprises peuvent bénéficier d’avantages sociaux en passant en charges nombres de leurs dépenses de fonctionnement : repas aux heures de travail, coach sportif, … Les indépendants doivent généralement prendre une assurance particulière ou être en portage salarial pour bénéficier de tels avantages.
Un patron pourrait, en théorie, quitter son entreprise durant un an et celui-ci continuerait à fonctionner grâce aux employés. Ce que ne pourrait se permettre un salarié, ni un indépendant, respectivement dépendant de leur patron ou de leur clients.
Une entreprise est un système. Une fois qu’il est mis en place et fonctionne correctement, on peut le laisser tourner et profiter de la vie sereinement. Si elle est suffisamment grande et productive, on peut même la vendre au plus offrant et passer à un cadran supérieur : celui de l’investisseur.
Chapitre 6 - Le cadran I des investisseurs
Les investisseurs «font de l’argent avec de l’argent». Ils investissent en bourse en achetant des actions ou dans l’immobilier en faisant l’acquisition de biens physiques ou papier, principalement à crédit pour bénéficier d’un effet de levier. L’auteur a par exemple investi dans beaucoup de biens immobiliers en profitant des bas prix suite à la crise financière de 2008.
Les bons investisseurs n’ont pas besoin de travailler, car l’argent le fait pour eux. Plus ils investissent, plus ils ont de l’argent et plus ils pourront investir à nouveau, tout cela grâce à la puissance des intérêts composés. Ils savent prendre des risques, mais savent aussi diversifier leurs placements pour les limiter au maximum.
Le cadran I est celui que préfèrent les personnes riches, car il combine tous les avantages des autres cadrans : sécurité financière, liberté d’action et pilote automatique.
Pour Robert Kiyosaki, pour devenir riche il faut absolument se tourner vers ce cadran. Les bons investisseurs utilisent à la fois l’argent des autres, en empruntant avec effet de levier, mais aussi le temps des autres, en finançant des entreprises possédant des salariés.
Selon l’auteur, les gens riches tirent leur revenu à 70% des investissements qu’ils effectuent et à moins de 30% de leur salaire ou d’un travail indépendant. D’un autre côté, les personnes pauvres ou de la classe moyenne tirent leur revenu à 80% de leur salaire ou commission, tandis que seul 20% est tiré de leurs investissements.
La fortune se définit comme étant «le nombre de jours pendant lequel vous pouvez survivre sans travailler physiquement et conserver votre niveau de vie actuel ». L’unité de mesure de la fortune est le temps et non l’euro. Plus vous pouvez vivre votre vie actuelle sans devoir travailler, et plus vous êtes fortuné. Ce n’est donc pas la quantité d’argent que l’on gagne qui compte, mais bien celle que l’on garde et génère grâce à investissement.
Si son épouse Kim et lui-même sont devenus millionnaires en 1989, ce n’est que cinq ans plus tard qu’ils ont acquis suffisamment de biens pour ne plus devoir travailler. Ils étaient devenus libres financièrement. Leur entreprise qui tournait en automatique générait suffisamment d’argent (cashflow), pour prendre leur retraite.
Un bon investisseur n'investit pas uniquement dans de l’argent. Il le fait aussi sur son éducation, pour rester au goût du jour et générer encore plus de revenus. Il investit également sur sa famille, en jouissant avec elle de moments de qualité.
Chapitre 7 - Apprendre à devenir un P ou un I
Pour Robert Kiyosaki, pour atteindre rapidement la liberté financière, votre but doit d’être de «devenir propriétaire d’un système et de diriger des employés qui feront fonctionner ce système pour vous» et faire de l’argent grâce à l’investissement.
Vous pouvez soit vous-même créer votre entreprise de A à Z, soit en achetant une qui soit déjà rentable. C’est comme acheter un appartement possédant déjà un locataire. Quoiqu’il en soit vous devez mettre en place votre propre système et le faire grandir jusqu’à ce qu’il fonctionne tout seul ou presque.
Il existe trois principaux systèmes d’affaires :
Les entreprises traditionnelles : celles que vous créez de A à Z
Les franchises : vous achetez un système ayant déjà fait ses preuves
Le marketing relationnel : vous devenez membre d’un système déjà existant
Bien géré, chaque système peut vite devenir une bonne source de revenus réguliers : «Un système est un pont qui mène à la liberté ».
Vous devez cependant faire preuve de persévérance. Pour l’auteur, vous ne devez pas avoir peur d’échouer. Chaque échec vous rapprochera un peu plus de vos objectifs à long terme. N’hésitez pas à trouver un mentor et à vous inspirer de lui. Vous pouvez aussi lire des livres pour parfaire votre apprentissage.
En plus de posséder donc un business qui tourne bien, vous devez en parallèle apprendre à investir de l’argent. Pour l’auteur, investir n’est en soi pas risqué. Ce n’est pas tant la classe d'actifs qui compte, mais plutôt de l’intelligence financière de l’investisseur. Dans le cadran I, on retrouve 5 catégories d’investisseurs :
L’investisseur qui n’a aucune intelligence financière : Beaucoup de gens prospères sont dans cette catégorie. Ils gagnent énormément et dépensent encore plus en achetant des éléments passifs (maisons, véhicules, de luxe,...)
L'épargnant-perdant : ils mettent beaucoup d’argent de côté, mais le perdent à cause de l’inflation. En ne misant que peut d’argent dans leurs investissement, ils évoluent lentement dans leurs objectifs
Les gens trop occupés : ce sont ceux qui n’ont pas le temps d'apprendre à investir eux-mêmes. Ils font donc souvent appel à des conseillers qui les chargent en frais de gestion. Ces derniers nuisent fortement à leurs objectifs de liberté financière.
Les pseudo-professionnels : ils achètent ou vendent eux-mêmes leurs propres actifs, mais n’investissent pas suffisamment dans leur éducation financière. Cette catégorie perd souvent beaucoup d’argent lors de crises financières.
Les capitalistes : c’est la partie à laquelle appartiennent les personnes les plus riches. Ils sont généralement propriétaire d’une entreprise dans le cadran P et investis grâce à l’argent de leur business.Ils n’utilisent donc pas leur propre argent.
C’est à cette catégorie d'investisseurs que vous devez appartenir pour devenir riche.
Conclusion
Dans son livre, Robert Kiyosaki présente les 4 façons de générer de l’argent :
Le salariat (E)
Le travail indépendant (T)
La création d’entreprise (P)
L’investissement (I)
Si le salarié jouit d’une certaine sécurité, il ne dispose pas de la liberté d’un travailleur indépendant. Le travailleur indépendant est cependant très dépendant de ses clients pour générer du chiffre d'affaires.
Les chefs d’entreprises quant à eux sont propriétaires d’un système qui peut fonctionner sans eux à moyen ou long terme. Ils ont à la fois la sécurité financière que recherche un salarié, et la liberté voulu par un indépendant.
Pour qu’un travailleur indépendant jouisse de la même liberté qu’un chef d’entreprise, il doit mettre son affaire en pilote automatique, comme suggéré dans le livre «La semaine de quatre heures» de Tim Ferris.
Chacun des quatre cadrans a ses avantages et ses inconvénients, et l’auteur considère que ceux qui sont susceptibles d'accélérer votre liberté financière sont les cadrans P et I. En détenant votre propre affaire et en faisant de l’argent avec de l’argent, vous pouvez véritablement profiter de la vie, aider votre entourage et soutenir les causes qui comptent à vos yeux.